lundi 12 novembre 2018

The Jazz Ambassadors

La politique peut être renforcée par la musique et la musique peut avoir une puissance qui défie la politique, disait Mandela.

Louis et sa femme

Dans toutes nos latitudes où la politique n’est plus que paroles sans musique, alternant les mêmes refrains « plus jamais ça » ou « on sait ce qu’on fait », l’Histoire est rythmée de notes et de rimes multilingues ouvrant le monde à sa splendeur. 


Au milieu des années 50, alors que les Etats-Unis excellaient entre Guerre froide à l’extérieur et racisme hallucinant à l’intérieur, le Département d’Etat a eu l’idée d’une délégation diplomatique musicale : Louis Armstrong en chef de bande, avec Dizzy Gillespie, Benny Goodman, Duke Ellington et Dave Brubeck écumèrent l’Europe de l’Est, le Moyen-Orient, l’Afrique sub-saharienne, l’Asie centrale et l’Inde.
A commencer par l’Iran. Shah alors.


En même temps, la mission avait un drôle de goût pour nos idoles : comment transmettre une leçon de paix alors que les droits civiques des Noirs américains n’existaient pas ? 


Nous avons besoin de ces ambassadeurs. Partout. Au sommet des Etats et dans les cités abandonnées. Une étincelle qui fasse vibrer, naître et renaître les cerveaux et les sensibilités.


Lasse des politiques qui font payer leurs notes à défaut de les jouer. 

Comment ai-je pensé aux « Jazz Ambassadors » ? 
-Parce que leurs photos ont traversé le temps. 

Alors, vive la photographie !

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