Pour quelle obscure raison ce photojournaliste portugais, né
en 1935, n’est-il pas assez connu… en France et seulement en France ?
Membre de la famille des photographes humanistes ayant pour
leitmotiv « l’instant décisif », sa première photo est publiée l’année
de ses 12 ans, en 1947, dans le quotidien national Diario de Noticias : il
s’agissait de la manufacture de céramique de son village natal proche de
Lisbonne, Sacavèm.
Représenté par Associated Press, Eduardo Gageiro a beaucoup
produit, a été publié dans la presse internationale, a publié de très nombreux
livres, a beaucoup exposé, a récolté une foultitude de récompenses.
En France : il n’a reçu aucun prix, n’apparaît pas dans
la presse hexagonale, a contribué à une exposition collective à Rambouillet en
1992, a eu une seule exposition individuelle au Palais des congrès de Grasse en
2005.
Il photographie le monde, tout le monde le connaît, les pays
germanophones en raffolent, les chinois l’adulent, mais en France, c’est un black-out.
Por que ?
http://www.eduardogageiro.com
https://www.facebook.com/eduardogageiro/
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Sacavém, Portugal, 1951 |
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Bagdad, Irak, 1996 |
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Sacavèm, Portugal, 1952 |
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Poluição-Barreiro, Portugal, 1972 |
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Nazaré, Portugal, 1962 |
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Général Spinoza-Mafra, 1962 (World Press 1975) |
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Fabrique de Loiça, Sacavém, Portugal, 1960 |
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A la foire de Sacavém, Portugal, 1955 |
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Alvor, Algrave, Portugal, 1974 |
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Mitra, Lisbonne, Portugal, 1981 |
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Alfama, Portugal, 1966 |
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Fernando José Salgueiro Maia,
Révolution des Œillets, Lisbonne, Portugal, 25 avril 1974 |
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Sylvie Vartan, Lisbonne, Portugal, 1965 |
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Raul Solnado |
Eduardo Gageiro et son Canon