lundi 5 juin 2017

Eduardo Gageiro


Pour quelle obscure raison ce photojournaliste portugais, né en 1935, n’est-il pas assez connu… en France et seulement en France ?


Membre de la famille des photographes humanistes ayant pour leitmotiv « l’instant décisif », sa première photo est publiée l’année de ses 12 ans, en 1947, dans le quotidien national Diario de Noticias : il s’agissait de la manufacture de céramique de son village natal proche de Lisbonne, Sacavèm.


Représenté par Associated Press, Eduardo Gageiro a beaucoup produit, a été publié dans la presse internationale, a publié de très nombreux livres, a beaucoup exposé, a récolté une foultitude de récompenses.


En France : il n’a reçu aucun prix, n’apparaît pas dans la presse hexagonale, a contribué à une exposition collective à Rambouillet en 1992, a eu une seule exposition individuelle au Palais des congrès de Grasse en 2005.


Il photographie le monde, tout le monde le connaît, les pays germanophones en raffolent, les chinois l’adulent, mais en France, c’est un black-out. Por que ?


http://www.eduardogageiro.com


https://www.facebook.com/eduardogageiro/




Sacavém, Portugal, 1951


Bagdad, Irak, 1996


Sacavèm, Portugal, 1952


Poluição-Barreiro, Portugal, 1972


Nazaré, Portugal, 1962


Général Spinoza-Mafra, 1962
(World Press 1975)


Fabrique de Loiça, Sacavém, Portugal, 1960


A la foire de Sacavém, Portugal, 1955


Alvor, Algrave, Portugal, 1974


Mitra, Lisbonne, Portugal, 1981


Alfama, Portugal, 1966


Fernando José Salgueiro Maia,
Révolution des Œillets,
Lisbonne, Portugal, 25 avril 1974


Sylvie Vartan, Lisbonne, Portugal, 1965


Raul Solnado




Eduardo Gageiro et son Canon